Un esprit fécond en sornettes |
RÉGNIER
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Épît. III |
sornette |
Ô jour trop fécond en miracles ! |
VOLTAIRE
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Sémir. IV, 2 |
fécond, onde |
L'on sent au renouveau Son esprit fécond en sornettes |
RÉGNIER
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Épître III |
renouveau |
Chaque siècle est fécond en heureux téméraires |
BOILEAU
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Ép. I |
fécond, onde |
Qu'en nobles sentiments il soit toujours fécond |
BOILEAU
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Art p. III |
fécond, onde |
Aussitôt maint esprit fécond en rêveries.... |
BOILEAU
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Sat. V |
maint, mainte |
La mère sort d'un sang fécond en procureurs |
HAUTEROCHE
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Bourg. de qual. I, 1 |
sang |
Un homme issu d'un sang fécond en demi-dieux |
BOILEAU
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Sat. V |
dieu |
Dieu qui, fécond en moyens, emploie toutes choses à ses fins cachées |
BOSSUET
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Reine d'Anglet. |
chose |
Le Parnasse surtout, fécond en imposteurs, Diffama le papier par ses propos menteurs |
BOILEAU
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Ép. IX |
diffamer |
Dieu.... qui, fécond en moyens, emploie toutes choses à ses fins cachées |
BOSSUET
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Reine d'Angl. |
employer |
Rival de Duhamel, surprenez ses secrets ; Connaissez, employez l'art fécond des engrais |
DELILLE
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Hom. des ch. ch. II |
engrais |
Jamais siècle ne fut plus fécond en assassinats, en empoisonnements, en trahisons, en débauches monstrueuses |
VOLTAIRE
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Moeurs, 105 |
monstrueux, euse |
Il [Luther] devint le plus violent de tous les hommes et le plus fécond en paroles outrageuses |
BOSSUET
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Var. 1, § 32 |
outrageux, euse |
Le Parnasse surtout, fécond en imposteurs, Diffame le papier par ses propos menteurs |
BOILEAU
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Épit. IX |
propos |
.... le fécond pinceau qui, sûr dans ses regards, Retrouve un seul visage en cent belles épars |
CHÉNIER
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3 |
beau |
Dieu à qui il n'est pas plus difficile de faire naître l'enfant de la promesse d'une vieillesse stérile que d'un âge plus fécond |
MASSILLON
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ib. Fausse confiance. |
de |
Son sein [de Rome] fécond en glorieux exploits Produit des citoyens plus puissants que des rois |
CORNEILLE
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Cinna, II, 1 |
fécond, onde |
[Pétrarque] est le génie le plus fécond du monde dans l'art de dire toujours la même chose |
VOLTAIRE
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Lett. d'Argental, 22 juin 1764 |
même |
S'il est en cosmologie un principe aussi fécond que certain, c'est celui de cette liaison universelle qui enchaîne toutes les parties de la nature |
BONNET
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ib. |
cosmologie |
Avant 1744, les Philippines ne voyaient croître dans leur sein fécond aucun de nos légumes |
RAYNAL
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Hist. phil. V, 16 |
légume |
La terre ne se lasse jamais de répandre ses biens sur ceux qui la cultivent ; son sein fécond ne peut s'épuiser |
FÉNELON
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Tél. V |
sein |
Un homme issu d'un sang fécond en demi-dieux, Suit, comme toi, la trace où marchaient ses aïeux |
BOILEAU
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Sat. v. |
trace |
Si cette vie est le champ fécond dans lequel nous devons semer pour la glorieuse éternité.... |
BOSSUET
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Yolande de Monterby. |
vie [1] |
Je suis un peintre.... j'enfante au dedans de moi un tableau.... j'aime ce dessin, cette idée, ce fils de mon esprit fécond et de mon art inventif |
BOSSUET
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Élévat. sur myst. II, 7 |
inventif, ive |
Dieu qui rapporte tous ses conseils à la conservation de sa sainte Église et qui, fécond en moyens, emploie toutes choses à ses fins cachées |
BOSSUET
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Reine d'Anglet. |
caché, ée |
L'homme de génie est celui qui enfonce le soc de la charrue dans un terrain qu'on n'a qu'effleuré avant lui, et qui sait par là rendre fécond un sol que l'on croit épuisé |
MARMONTEL
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Élém. litt. Oeuvres, t. VIII, p. 276, dans POUGENS |
épuisé, ée |
L'État romain, constitué de la manière que nous avons vue, était, pour ainsi parler, du tempérament qui devait être le plus fécond en héros |
BOSSUET
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Hist. III, 6 |
tempérament |
Si cette vie est le champ fécond dans lequel nous devons semer pour la glorieuse immortalité.... l'on ne peut nier que la longue vie ne soit souhaitable |
BOSSUET
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Yol. de Monterby. |
nier |
On m'a pourvu d'un coeur peu content de soi-même, Inquiet et fécond en nouvelles amours ; Il aime à s'engager, mais non pas pour toujours ; Si faut-il une fois brûler d'un feu durable |
LA FONTAINE
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Élég. III |
si [2] |
Seuls les Égyptiens, peuple éminemment philosophe, avaient conçu le principe simplificateur et fécond de l'alphabétisme, qui décompose la syllabe et en représente par des signes distincts la consonne et la voyelle |
FR. LENORMANT
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Manuel d'histoire anc. de l'Orient, t. III, p. 108, 4e édition. |
alphabétisme |
La noblesse, Dangeau, n'est pas une chimère, Quand, sous l'étroite loi d'une vertu sévère, Un homme issu d'un sang fécond en demi-dieux Suit comme toi la trace où marchaient ses aïeux |
BOILEAU
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Sat. v. |
noblesse |
Son adversaire était M. Rolle, le plus profond de nos algébristes, et en même temps subtil, artificieux, fécond en certains stratagèmes, dont on ne croirait pas trop que des sciences démonstratives fussent susceptibles |
FONTENELLE
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Saurin. |
subtil, ile |
Les grands hommes se font les uns les autres ; et, si Rome en a plus porté qu'aucune autre ville, c'est que l'État romain était, pour ainsi parler, du tempérament qui devait être le plus fécond en héros |
BOSSUET
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Hist. III, 6 |
porter [1] |
Dieu tout-puissant et tout-fécond |
VOLTAIRE
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Phil. Newt. I, 3 |
tout-fécond, toute-féconde |
Seigneur, vous vous êtes fait une vigne... toute la terre, jusqu'au fleuve, jusqu'à la mer, en a été remplie ; tant le provin en a été fécond et abondant |
BOSSUET
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Méd. sur l'Év. 2e part. 6e jour. |
provin |
En Andalousie, qui est un pays fécond en palmiers, il voulut vérifier ce que l'on dit depuis si longtemps des amours du mâle et de la femelle de cette espèce ; mais il n'en put rien apprendre de certain, et ces amours si anciennes, en cas qu'elles soient, sont encore mystérieuses |
FONTENELLE
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Tournefort. |
palmier |
Dieu, qui rapporte tous ses conseils à la conservation de sa sainte Église et qui, fécond en moyens, emploie toutes choses à ses fins cachées, s'est servi autrefois des chastes attraits de deux saintes héroïnes pour délivrer ses fidèles des mains de leurs ennemis |
BOSSUET
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Reine d'Anglet. |
héroïne |
Si cette vie est le champ fécond dans lequel nous devons semer pour la glorieuse immortalité, ne devons-nous pas désirer que ce champ soit ample et spacieux, afin que la moisson soit plus abondante ? |
BOSSUET
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Yol. de Monterby. |
moisson |
Nous ne connaissons point [disent les leibnitziens] deux corps entièrement semblables dans la nature ; et il ne peut en être ; car, s'ils étaient semblables, cela marquerait dans Dieu tout-puissant et tout-fécond un manque de fécondité et de puissance.... les newtoniens répondaient : il est faux que plusieurs êtres semblables marquent de la stérilité dans la puissance du créateur |
VOLTAIRE
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Phil. Newt. I, 3 |
semblable |